Fédération des syndicats de travailleurs du rail
Solidaires, Unitaires et Démocratiques
Le mouvement social initié par la jeunesse, rejointe par les salariés et l’ensemble de la population, a obligé le gouvernement à reculer et à retirer son projet inique de Contrat Première Embauche. Mais ce gouvernement n’a pas digéré sa défaite dans la rue, et cherche à se venger dans les tribunaux. Depuis des mois, ce sont des dizaines de manifestant-e-s, étudiants, lycéens, salariés, qui sont victimes de la répression.
Mardi prochain, Tristan militant de SUD-Etudiant à l’université de Rennes2, passera en commission disciplinaire pour « insulte à autorité des enseignants ». Tristan risque donc d’être condamné à une double peine, puisqu’il a déjà été condamné par un tribunal à 700 euros pour « outrage » à un autre professeur.
La Fédération SUD-Rail condamne cette volonté des autorités de sanctionner durement un militant particulièrement actif de la lutte du printemps dernier. Mais la Fédération SUD-Rail dénonce aussi l’attitude de ces soit-disants syndicalistes enseignants qui le traînent au tribunal puis en conseil de discipline : ce n’est pas le rôle des syndicalistes que de faire condamner d’autres militants syndicaux, quelles que soient les appréciations sur tel ou tel mouvement ou forme d’action !
La Fédération SUD-Rail, comme l’Union syndicale Solidaires dont elle est membre, ne peut que demander au SGEN-CFDT dont se réclame les 2 professeurs, de faire cesser au plus vite toutes les poursuites.
De la même façon, la Fédération SUD-Rail demande à l’ensemble des représentants syndicaux, enseignants et étudiants, de refuser toute sanction contre notre camarade Tristan.