Jean-François Cirelli, PDG de Gaz de France privatisé, ne fait pas les choses à moitié. Il réclame une hausse de 12% des tarifs du gaz au 1er novembre 2005 qui s’ajoutera aux augmentations précédentes de 4% en juillet et de 2,6% en septembre, de la même année. Les petits allègements temporaires annoncés à destination des foyers qui se chauffent au gaz ne sont que de la poudre aux yeux. Les couches populaires une fois de plus vont être rançonnées. La privatisation des services publics c’est l’augmentation puissance 10 des tarifs pour les usagers. Il en sera ainsi des prix de l’électricité, du tarif des péages autoroutiers si aucune mobilisation sociale d’ampleur ne vient contraindre le gouvernement à reculer sur la privatisation d’EDF et des autoroutes. L’énergie, sa production, son transport, son utilisation doivent rester un service public. Chaque usager doit pouvoir en disposer. Privatiser l’énergie c’est introduire l’exigence de la rentabilité et s’exposer à des pannes gigantesques comme en Californie car les actionnaires se foutent de l’intérêt général. La LCR continuera à lutter contre la marchandisation de l’énergie, contre les privatisations. Demain, GDF devra redevenir un service public, comme tous ceux qui auront été privatisés.
Le 21 octobre 2005.