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EDF. Le PS encore aux abonnés absents

dimanche 30 octobre 2005

Luttes sociales.

P.S. il n’a plus d’abonné au numéro que vous avez demandé.

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Jospin a raison, même sans lui il y a des problèmes.

Unité de la gauche sur EDF : Melenchon « consterné » par la défection du PS

PARIS, 27 oct 2005 (AFP) -

Le sénateur PS de l’Essonne Jean-Luc Mélenchon s’est déclaré jeudi « consterné » par la défection de son parti dans le front commun d’organisations de gauche contre la privatisation partielle d’EDF.

"Je suis consterné de découvrir la position de repli frileux et d’isolement dans laquelle s’enferme le Parti socialiste au moment où l’unité la plus large s’impose pour sauver EDF de la menace de privatisation« , déclare dans un communiqué le parlementaire, chantre de »l’union des gauches".

Le Parti communiste, les Verts, le MRC, la LCR, la Gauche républicaine et les Alternatifs sont tombés d’accord mercredi pour mener une série d’actions communes contre cette décision. Ils ont tenu ensemble une conférence de presse jeudi à Saint-Denis (Seine-St-Denis), la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, disant à cette occasion "regretter que le Parti socialiste ne vienne pas au meeting commun du 8 novembre".

Selon M. Mélenchon, qui fait allusion au fait que le PS aurait été prévenu tardivement de la réunion commune de la gauche mercredi, "il n’est pas admissible que des arguments d’arrogance protocolaire tiennent lieu de ligne politique dans une telle circonstance".

Le sénateur de l’Essonne "demande instamment que l’initiative soit reprise et que l’on trouve au plus vite le chemin du rassemblement à gauche".

Vaillant justifie la défection du PS dans le front anti-privatisation EDF

PARIS, 27 oct 2005 (AFP) -

Le secrétaire national du PS aux relations extérieures, Daniel Vaillant, a critiqué un comportement « qui n’est pas unitaire » pour justifier jeudi le refus de son parti de participer à un front commun avec le reste de la gauche contre la privatisation d’EDF.

Six organisations, le PCF, les Verts, Le Mouvement républicain et citoyen (MRC), la LCR, la Gauche républicaine et les Alternatifs ont lancé mercredi un appel commun à une série d’initiatives contre la privatisation d’EDF.

M. Vaillant a précisé avoir eu connaissance « mercredi matin » d’un fax du PCF annonçant une rencontre à ce sujet pour le même jour à 14H00. "Il n’y a pas de mépris mais, si on décide d’une action commune, on décide ensemble de qui fait quoi, et on aime bien savoir qui est invité", a-t-il dit.

Pour le responsable socialiste, cet épisode "dénote un comportement qui n’est pas unitaire« . »Il n’y a pas d’hégémonie du PS. Mais il ne peut non plus y avoir une forme d’encerclement du PS avec des petits groupes et qui déporte le centre de gravité de la gauche", a souligné l’ex-ministre de l’Intérieur en s’interrogeant sur « la représentativité » du MRC, de la Gauche républicaine et des Alternatifs.

Selon M. Vaillant, le PS "veut faire respecter son identité, il veut le respect mutuel des formations" de gauche. Il a récusé l’hypothèse que la présence de la LCR d’Olivier Besancenot ait motivé l’attitude de son parti. "La Ligue est la bienvenue si c’est pour s’opposer à la privatisation d’EDF", a-t-il dit.

Le responsable socialiste a aussi souligné que les actions décidées par les Six pour les 8, 19 novembre et 26 novembre "correspondent à des dates où le PS ne peut pas y être" car ce sont des rendez-vous pour le congrès du Mans.

M. Vaillant a aussi relevé qu’il n’y avait « pas de front syndical uni »sur EDF.

tma/ms/hg

EDF : le fabiusien Claude Bartolone parle de « faute politique » du PS

PARIS, 28 oct 2005 (AFP) -

Le fabiusien Claude Bartolone a qualifié vendredi de « faute politique » le refus de la direction du PS de participer à une action commune des partis de gauche sur l’ouverture du capital d’EDF.

"Je pense que, sur un sujet aussi emblématique, il faut trouver tous les moyens pour réussir à avoir une réponse commune de toute la gauche", a indiqué à l’AFP M. Bartolone, qui s’est dit « très surpris » des déclarations de la direction du PS sur le sujet.

"Quand il y a urgence, comme c’était le cas, car l’ouverture du capital s’est décidée très vite, il faut privilégier le fond sur la forme", a-t-il ajouté, en référence aux déclarations de Daniel Vaillant, secrétaire national aux relations extérieures, sur la façon jugée abrupte dont le PCF avait lancé les invitations pour une réunion commune mercredi.

"Il aurait fallu au moins présenter une contre-proposition, mais on ne peut pas rester sur le fait que le fax n’est pas arrivé à l’heure !", a souligné M. Bartolone. Le PCF avait envoyé une télécopie au siège du PS mardi en fin de journée pour provoquer cette réunion.

Il a noté aussi que "pendant tout un temps un procès a été fait aux amis de Fabius accusés d’essayer de négocier avec la LCR" (Ligue communiste révolutionnaire). « Cet argument s’est effondré au moment du 4 octobre », lorsque les dirigeants du PS "ont signé un texte plus à gauche que leur motion« avec la LCR, entre autres. »Si la gauche revient au pouvoir, on aura besoin de réponses communes sur ce genre de sujet", a dit encore M. Bartolone, jugeant que l’attitude du PS est « une faute politique ». chc/tma/bma

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